S’il fallait traduire littéralement le terme sketchnoting, en français, cela signifierait “prendre des notes visuellement”. Concrètement, cette méthode consiste à prendre des notes manuscrites de ses pensées, ses apprentissages et de les organiser grâce à des illustrations ou des symboles combinés à du texte. Il ne faut pas le confondre avec la capture graphique ou récolte visuelle qui est une pratique similaire destinée au travail de groupe.
Le sketchnoting peut réellement nous aider à intégrer des informations, c’est un exercice personnel que l’on peut utiliser au quotidien dans son travail ou sa formation. OsanWe vous propose même de vous former au sketchnoting ! Vous saurez ainsi vous focaliser sur des notions essentielles et synthétiser vos meilleures idées.
Utiliser le sketchnoting pour prendre des notes différemment
Au départ, le sketchnoting vient du doodling, c’est-à-dire de l’art de gribouiller des choses pour mémoriser des informations (en anglais, doodle signifie gribouiller). Nous avons tous vécu cette expérience : au téléphone, nous nous munissons d’un cahier et d’un crayon et nous gribouillons des petits dessins tout au long de la conversation. Ce geste n’est pas anodin : le fait de gribouiller nous aide à mémoriser ! En cela, le sketchnoting peut être utilisé dans le contexte des études pour mieux s’approprier les informations et pour mieux les mémoriser. Tout au long des études, nous sommes amenés à prendre des notes avec un niveau d’écoute de base : nous téléchargeons l’information sans l’analyser. Le sketchnoting permet de mieux traiter l’information en se posant une question simple : quel est l’essentiel de ce que je veux retenir ? Quel lien je fais avec mes problématiques ? C’est cela que je vais dessiner !
Le sketchnoting est un exercice personnel. Le résultat, le sketchnote, n’est pas destiné à être lu par un tiers car il intègre votre point de vue, votre compréhension, l’adaptation d’un sujet à votre contexte. Si vous vous engagez dans la démarche de réaliser un document à destination du public, alors on parlera plutôt de capture graphique (scribing) si c’est réalisé en temps réel ou de modélisation si c’est un support visuel conçu en différé.
Notez que le sketchnoting s’adresse à tout le monde. Tout comme la capture graphique, cette méthode ne nécessite pas de savoir dessiner. Le but de l’exercice n’est pas de fournir un beau travail, mais une prise de note qui vous aide à synthétiser vos idées de façon visuelle. Concrètement, on peut utiliser le sketchnoting pour retenir les notions essentielles d’une réunion, faciliter la compréhension d’un processus, transposer un concept à son activité ou encore se souvenir plus rapidement en relisant ses notes.
Un livre que nous vous recommandons est « The sketchnote handbook » de Mike Rohde un des fondateurs du mouvement.
Comment apprendre le sketchnoting ?
Pour apprendre les bases du sketchnoting, commencez par changer vos habitudes et surtout prenez du plaisir ! Essayez tout simplement de modifier l’orientation de votre carnet : mettez-le en paysage et faites-vous plaisir ! Privilégiez aussi des carnets sans lignes, vous vous sentirez moins contraint par le format et vous pourrez laisser libre cours à votre imagination. Vous pouvez également apprendre à maîtriser les bases du vocabulaire graphique : réapprendre à tracer des lettres et à dessiner des pictogrammes en se servant des formes de base.
Pour appréhender toutes ces bases, découvrez la formation Facilitation Graphique Débutants proposée par OsanWe. La première étape de cette formation est en effet de vous familiariser avec les bases du vocabulaire et de la grammaire visuels. À l’issue de cette formation, vous saurez manipuler les lettrages, les pictos, les personnages, les connecteurs, les conteneurs, les flèches, les structures les plus utilisées et vous pourrez même commencer à créer votre propre bibliothèque de pictogrammes !
Vous souhaitez en savoir plus à propos de cette formation et apprendre à votre tour le sketchnoting ? Consultez les prochaines dates et lancez-vous !